LES PETITS BARRAGES DE BAIGNADE

LES PETITS BARRAGES DE BAIGNADE
Les petits barrages de baignades estivales sont de vrais fléaux pour la biodiversité de nos ruisseaux, torrents, rivières:
https://www.appvalence.fr...es-ecosystemes/
https://france3-regions.f...nt-2600308.html
https://www.fne-aura.org/...ages-en-galets/
https://www.francebleu.fr...ress-1628781428

Ludiques mais dangereux, ils arrêtent la veine d’eau qui stagne et s’étale au soleil pendant les périodes les plus chaudes de l’année. La température de l’eau augmente pouvant aller jusqu’à 10°C de plus que la normale. Cette augmentation provoque une diminution en tension en oxygène ce qui favorise une eutrophisation voir dystrophisation. Les équilibres écosytémiques sont rompus ce qui catalyse le développement d’algues brunes, noires, vertes et comme dans le milieu marin des algues toxiques: les Habs qui libèrent des neurotoxines en surface. Ces Habs provoquent chez les animaux aquatiques et les êtres humains des paralysies respiratoires, des arrêts cardiaques, des troubles digestifs, de nombreuses allergies:
https://www.ladepeche.fr/...-eau-douce.html
https://riem-asso.com/201...lgues-toxiques/
https://mer-aux-tresors.c...-lenvironnement
https://www.iaea.org/topics/harmful-algal-blooms

Cette dystrophisation s’accentue avec le déversement des nitrates et phosphates des petits jardins estivaux souvent fleuris avec des plantes exotiques envahissantes gourmandes en eau ou de la sur-agriculture. L’arrosage est alimenté par des pompes sauvages qui puisent l’eau directement dans la rivière puis la refoule polluée dans le cours d’eau par infiltration via la nappe phréatique. Engrais, pesticides, fongicides, insecticides, dérivés médicamenteux et eaux grises des centrales d’épuration vétustes se retrouvent concentrés dans les baignades estivales où l’eau est bloquée par les petits barrages des baigneurs.

Les nano-micro-macro-plastiques https://www.iaea.org/topi...marine/plastics , les fibres des mégots https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21504921/ https://www.cy-clope.com/megot-pollution/ https://www.greenminded.fr/pollution-megots/ https://www.cieau.com/con...ressources-eau/ , des cotons tiges, des vêtements, les canettes, les boites alimentaires et tous types de macro-polluants restent bloqués par les murs des petits barrages: https://fr.statista.com/i...euves-d-europe/

Ils ont le temps alors de libérer leurs toxiques surtout si les eaux sont plus chaudes que d’habitude. Enfin les crèmes solaires, les cosmétiques des baigneurs finissent par achever les habitants des chaînes alimentaires car elles sont des perturbateurs endocriniens qui détruisent la biodiversité.

Ensuite ces petits barrages sont abandonnés par les baigneurs en fin d’été et constituent aux premières crues des retenues qui accumulent des déchets et provoquent des vagues de plus en plus importantes par ruptures successives. D’où des inondations plus ponctuelles, plus violentes et plus destructrices surtout si les rivières ne sont plus entretenues ou mal entretenues par les riverains.

Les petits barrages empêchent également la circulation des animaux aquatiques. Certaines espèces effectuent des migrations nocturnes, diurnes, saisonnières pour rechercher nourritures ou se reproduire. Ces espèces sont bloquées par de nombreux murs de barrage et subissent les effets collatéraux de la dystrophisation. Leurs oeufs ou larves ne peuvent plus se développer car l’eau est de plus en plus polluée et la nourriture rare. Il en découlent une grande perte en biodiversité.

Biodiversités végétales, animales mais aussi humaines.

Les impacts de ces polluants libérés dans l’eau, l’air, la terre sont de plus en plus intenses sur la fertilité, le développement embryonnaire, le fonctionnement du cerveau des êtres vivants dont humains. Les crèmes solaires, les cosmétiques, les nano-micro-films plastiques, les fibres, les pesticides, les hydrocarbures, les fongicides, les herbicides, les insecticides, les médicaments dégradés etc…. que l’on retrouvent concentrés dans les eaux de nos rivières et stockés dans les barrages de baignade, provoquent des cancers, diminuent la fertilité, la différence sexuelle, déstabilisent le développement embryonnaire, le fonctionnement de la thyroïde, perturbent les équilibres hormonaux, diminuent les quotients intellectuels d’une population exposée etc…. Le cancer du sein, l’autisme, l’infertilité chez les deux sexes, l’âge avancé de la puberté chez la jeune fille, l’hyperactivité chez les enfants et adultes, les troubles de la concentration etc… sont les résultantes des contacts pendant l’embryogenèse avec toutes ces molécules et surtout de celles émises par les plastiques, les fibres des mégots, des vêtements, les peintures, les produits ménagers, les pesticides, les insecticides, les fongicides, les engrais etc…

Les changements rapides de notre environnement par sa contamination, sa pollution impactent directement sur nos santés, nos équilibres intellectuels, cognitifs et nous isolent de plus en plus des réalités des lois de la Nature. La sélection naturelle sera de plus en plus sévère voir mortelle pour notre espèce selon de nombreux scientifiques. Il n’y a pas que la pollution par le dioxyde de carbone très à la mode actuellement qui peut agir sur nos devenirs mais aussi les impacts des cocktails de polluants qui seront de plus en plus intenses avec le dérèglement climatique.

La planète Terre va réguler la biodiversité. Nous sommes dans la sixième extinction des espèces. Cette planète est vivante mais morte de nous. 99,90% des espèces présentent sur la Terre depuis la nuit de son temps ont disparu par les changements des environnements. 0,1% des espèces survivantes a repeuplé nos écosystèmes pour devenir par exemple 8 milliards d’êtres humains peu civiques écologiquement. Notre planète a encore le temps de refaire plusieurs humanités ou autres si nous disparaissons.

L’aculturisme, l’incivisme environnemental du sur-tourisme sont de vrais dangers pour les écosystèmes fragiles comme ceux de nos rivières, de nos eaux douces si précieuses en pleine période de dérèglement climatique. On ne va pas à la rivière l’été comme à la plage et surtout pas en période de sécheresse. La nature souffre de notre manque de considération comme nous souffrirons plus tard du manque de sa considération.

Qui sème le vent récolte la tempête selon un vieil adage. Et qui sème la tempête récolte l’ouragan…